PARTICIPATION FISCALE
Un précédent article analysait la
facture énergétique dans notre habitat, besoin fondamental
nécessaire et indispensable, condition sine-qua-non du bon
déroulement d'un parcours de vie
classique,
en soi
légitime. Nos dépenses dans l’habitat
publique ou privé participent à la fiscalité.
Taxonomie qui pèse lourdement dans
notre budget et notre capacité financière. La bonne jouissance d'un
lieu de vie ne peut s’apprécier qu'à condition de pouvoir se
laver, se chauffer, s'éclairer, s'entretenir, cuisiner sa
nourriture, vivre dignement dans la propreté. Le vêtement,
l'équipement de ce lieu de vie sont des postes étroitement associés
au bien être. Exister tout simplement!
La consommation liée directement à
notre habitat se traduit en besoins, ceux-ci en achats et eux en
factures. Elles font apparaître alors une fiscalité dites indirecte
mais bien direct pour les consommateurs que nous sommes quand il faut
les réglées. Sorte de péages d'un droit d'entretien de la vie.
Le besoin en eau de 60 à 80 m3 par an
et par personne, statistique couramment donnée,de 5 à 7 m3 mensuel,
1/3 m3 par jour ou 150 à 200 litres par personne 20€ à 30 € par
mois. Sur cette dépense une partie l'est sous forme de taxes
destinées à financer ce service, poste qui peut grossir si notre
consommation n'est pas contrôlée ou si un gaspillage peu exister.
Une chasse d'eau
qui fuit représente
25 litres
par heure, soit 220 m3 par an, Le
Goutte-à-goutte : 4
litres par heure soit 35
m3 par an, Un
filet d'eau de
robinet 25
l
à 60
l à l’heure 220
à 550 m3x

Le prix moyen
de l'eau en France environ 4,15 € le m3, 20€ à 30 € sont
nécessaire pour rester propre digne, vivant.. Le détail qui compose
ce prix sont les services, 70 % sont des taxes pour les rémunérer,
plus la marge bénéficiaire du délégataire, quand il y en est
question. Elles permettent à cette ressource d'être préservée ,
épurée, renouvelée, transportée pour arriver potable au robinet,
un geste devenu banal mais vital sans l'entretien de ce réseau.
Chaque citoyen participe à 3€ le litre consommé soit pour 7m3
21€/mois 250 € par an et par personne
Le besoin
nécessaire en énergie de l'habitat représente un coût de 60 à
80 € par mètre carré, participation fiscal 20 à 30 €/ m2
soit un tiers de ce total. Pour une famille, un couple avec 2
enfants, vivant dans un appartement de 75mètre carré ce droit au
logement est augmenté de 2000€/an en taxes pour ce confort et ce
chauffer. Environ 75 milliard par an.
Nous
pourrions continuer avec l’alimentation, le vêtement, les
équipements, le divers, enfin tout ce qui est nécessaire à un
parcours de vie standard, pouvant être évalué à 300 € à 400 €
par personne et par mois, avec un montant moyen pondéré de 10% de
taxes, la participation fiscale s’élève, pour le plus à 500
€/pers/an donc 2000 € pour la même famille. Recette fiscale de
34 milliard d'euros
Les usagers
de la route participent à la fiscalité, chaque litre de carburant
consommé génère de 60% de taxes, quatrième des ressources
fiscales après la TVA étant la plus importante, celle-ci destinée
à l'entretien de l’infrastructure routière, maintenant à
l'écologie. Une dépense par mois de 100€ génère 60 à 70 €
par an 840€.
Recette
fiscale mini de 33 milliard d'euros sans compter les P.V. 570 532
millions d' €.
Résumons-nous
1000 € pour : l'eau, 2000 €, le chauffage, 2000 € la nourriture
et divers , 840 € une voiture, la charge fiscal de première
nécessité, pour une famille avec deux
enfants participe au plus à 6000 €par an, s'ajoute la taxe
d’habitation, l’impôt sur le revenu, les participations sociales
sur vos rémunérations, s'en tenir compte de l'imposition des
revenus, du capital ou du financier apanage des mieux
lotis.L'observation
intéressante de cette analyse est le taux qui ressort, quand il est
rapporté au revenu moyen ou au regard du seuil de pauvreté de 1035
€ soit 50 %, ou 500 € /mois. Pour un salaire médian de 2000 €
29 %, ce taux devient de plus en plus faible si nos revenus
augmentent, donc pèse de moins en moins sur notre capacité
financière. Cette démonstration nous permets de comprendre que tous
participent à la fiscalité et aucun ne devrait rougir de sa
situation financière. Même les milliers de personne qui vivent avec
moins de 900€ par avec la même charge familiale. Chaque
citoyen qui consomme pour ses besoins fondamentaux contribuent à la
fiscalité de son pays. Ces taxes indirectes pesant d’autant plus
lourdement que nos revenus sont faibles. La proportionnalité de la
fiscalité s’amenuisent en fonction du rang de notre capacité
financière. Selon
l’Insee, un couple avec deux enfants à charge est pauvre si ses
ressources ne dépassent pas 1 800 euros 50 %, et à 60 %
du niveau de vie médian qui est 2 155 euros, données 2016 ).
1400 € revenu de Salaires moyens brut
et net en France en 2015, par le Contrat de Sécurisation
Professionnel (CSP).
CSP
|
Population
|
actifs
|
Salaire net
|
Fiscalité
|
% Population
|
---|---|---|---|---|---|
|
67 500 000,00
€
|
|
4 300,00 €
|
|
5,00%
|
Cadres
|
|
|
4 141 €
|
12,07%
|
34,00%
|
Professions
intermédiaires
|
|
|
2 271 €
|
22,02%
|
|
Employés
|
|
|
1 637 €
|
30,54%
|
59,00%
|
Ouvriers
|
|
|
1 717 €
|
29,12%
|
|
Source : INSEE et DADS, données 2015 publiées en 2017
|
|
59%
des salariés touchent moins de 2 000€
et 5% touchent plus de 4300€, 36% touchent entre 2000 et 4300 €
selon l'INSEE. Un
individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont
inférieurs soit à 855 euros, soit à 1 026 euros (données 2016),
selon la définition de la pauvreté utilisée (respectivement au
seuil à 50% et à 60% du niveau de vie médian).
Cette
évolution est due à l’utilisation d’une définition
relative de la pauvreté:
le seuil de pauvreté dépend de la richesse de notre société.
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