Déjà posons nous la question de savoir de quoi nous voulons être indépendant ?
Depuis maintenant plus d' un siècle l'industrie , l'économie vie et survie grâce aux énergies fossiles en passant par le charbon, poursuivant avec le pétrole facile et bon marché pour finir avec les pétroles durs et couteux, de schistes, bitumineux etc....
Depuis les différentes crises pétrolières les états ont multipliés leurs stratégies pour viser l'indépendance énergétique et ont recherchés d'autres sources d'énergies comme le nucléaire, mais toujours en se plaçant sous le joue de la dépendances d'autres matières premières tel l'uranium qu'ils ne pouvaient fournir et trouver sur leurs territoires nationaux. L'objectif s'en trouvant déplacé.
S'en compter que ces ressources sont limitées et deviennent rares (pic d’Hubert).
Les énergies renouvelables, solaire éoliens, géothermie, laissaient entrevoir l'espoir de cette indépendance énergétiques, mais là encore même si l'énergie ainsi captée est inépuisable, renouvelable, économe en émissions de gaz à effet de serres, les moyens pour la produire eux sont couteux et non sans conséquences écologiques.
Une dépendance existe aussi pour ces productions d'énergies, celles aux "terres rares "
Sc Scandium Métal de transition, Y Yttrium Métal de transition, La Lanthane Lanthanide, Ce Cérium Lanthanide, Pr Praséodyme Lanthanide, Nd Néodyme Lanthanide, m Prométhium Lanthanide, Sm Samarium Lanthanide, Eu Europium Lanthanide, Gd Gadolinium Lanthanide, Tb Terbium Lanthanide, Dy Dysprosium Lanthanide, Ho Holmium Lanthanide, Er Erbium Lanthanide, Tm Thulium Lanthanide, Yb Ytterbium Lanthanide, Lu Lutécium Lanthanide
LE MONDE |
Par Cécile Bontron
Sur le marché des terres rares, dont le chiffre d'affaires annuel avoisine 4 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros), pour une production de 130 000 tonnes, la chine détient aujourd'hui un quasi-monopole. Ces matériaux sont cruciaux pour les secteurs de pointe, particulièrement les industries "vertes" : jusqu'à 600 kilogrammes de néodyme, la plus utilisée des 17 terres rares, peuvent être nécessaires pour la fabrication d'une éolienne offshore. Or ce métal se négocie environ 170 000 dollars (138 000 euros) la tonne. "Les prévisions indiquent que la demande en néodyme et en dysprosium [également utilisé pour les éoliennes] devrait dépasser l'offre vers 2015-2020", souligne Christian Hocquard, du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM).
Dans ce contexte déjà tendu, la Chine a décidé de réduire ses quotas d'exportation en 2010, en avançant pour argument la protection de l'environnement. Un prétexte pour Christian Hocquard. "En réalité, explique-t-il, l'enjeu est double : faire monter les prix [celui du néodyme a grimpé de 600 % entre mars 2010 et mars 2011] et privilégier la consommation locale, avec la volonté de développer une industrie à forte valeur ajoutée."
Fin de citation
Nous comprendrons aisément que cette notion de l'indépendance énergétique doit être traitée avec circonspection, puisque la croissance verte accroît la dépendance aux terres rares.
Des solutions existent-elles donc pour plus d'indépendance ?
Nous essayerons de répondre à cette question dans un prochain article
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