FEDERATION
FALCC
Habitat
social et propriété terminologies du passé ?
Les
conceptions traditionnelles de l’habitat, pour avoir été utiles, montrent
aujourd'hui qu’elles ont atteintes leurs limites. Comme l’eau, nourriture, air,
« biens communs », l’habitat aussi, apportent les besoins
élémentaires
pour le maintien de la dignité humaine et doit intégrer le
droit à la vie, le droit de la vie, en tenant compte, in fine de son environnement. Les différentes terminologies et typologies
: privé, résidentiel, publique, social, très social, conventionné, d’urgence,
temporaire, pour étudiants, pour femme battus, pour famille monoparentale, pour
travailleurs, contingentent et stratifient les êtres humains selon des normes
obscurantistes. Les
besoins fondamentaux mis au cœur de la production de l’habitat, contribuent à leur
épanouissement et est assurément une source d’enrichissement sociétal. La forte demande en logements en Ile
de France, dans les grandes métropoles ou 70 % des foyers sont éligibles à un
logement PLI, confirme que ce besoin en habitat dit, intermédiaire est la
normalité. La loi doit garantir et renforcer le droit opposable au logement,
quel que soit le statut, prive ou public. Invoquer la mixité est intolérable. La « Clause de
Locke » ou « la loi de Proudhon » trouvent tous leur sens dans les
limites de la propriété privée et la vacance devient outrancière et s’ajoute à la problématique
de l’urbanisme diffus.
ALAIN
BOULANGER
PRESIDENT
FONDATEUR FFALCC

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