FEDERATION F.A.L.C.

LE LOGEMENT COLLECTIF ET LA TERMINOLOGIE
La fédération FALC propose de changer le vocabulaire pour décrire le logement collectif en France, les mots qui sont employés ont une tendance discriminatoire, péjorative voir condescendante, pour une partie des résidents de ces différents habitats collectifs.
Nous avons d’une part les logements dits sociaux et de l’autre dit Privés.
Ces distinctions renvoient l’image de deux populations qui ne seraient pas du même échelon.
En effet dans cette appellation « logement social » et dans l’esprit de beaucoup laisse une forte connotation d’occupation par une population paupérisée, marginalisée, accidentée de la vie, fragilisée et cela nous semble inadapté.
Preuves en est que les quatre cinquièmes de la population pourrait être éligibles où rester dans ce type de logements moyennant un surloyer, parce que leur revenu rentre dans les critères d’attributions des organismes bailleur.
D’autre part, cet habitat a trouvé la source de son financement par l’octroi de subventions et prêts bonifiés d’état, donc issues de l’assiette des impôts de ces contribuables, qui sont donc en fait les financeurs de ces ensembles. La différence ne réside donc que dans l’origine des fonds, le privé pouvant même accéder à certain type de ces financements mais le bailleur commerçant relevant du droit des affaires seul propriétaire et privé.
Aussi la fédération propose les termes suivant pour désigner l’habitat conventionné le mots public quand il s’agit de bâtiments financé par les deniers de l’état et des résidents. Le mot privé restant celui des ensembles à vocation commerciale. Le terme résidents pour les occupants.
Pour résumé il y a : des résidents de logements public et des résidents de logements privés. Ces mots renvoient plus au contenant qu’au contenu. Le débat est ouvert.